La formation est résolument pluridisciplinaire au niveau des enseignements et des choix pédagogiques. Selon les besoins, elle s’appuie sur les ressources théoriques et méthodologiques des sciences humaines et sociales au sens le plus large : sciences de la communication, sociologie, économie, histoire, anthropologie, cultural studies, science politique…

Trois axes pédagogiques généraux structurent cependant l’ensemble des interventions et exercices.

L’international

Sous ce terme très général et parfois ambigu, nous ne cherchons ni l’exotisme, ni la promotion de formes uniques de coopération au-delà des frontières. Au contraire, nous postulons que dans nos environnements globalisés, la capacité à s’ouvrir à d’autres formes de pensées (qu’elles se développent sur un autre continent ou en bas de chez soi), à des méthodes de collaboration en groupe hétérogène, à des cadres de travail complexes, est un enjeu professionnel et politique majeur pour les opérateurs culturels, dont il convient de saisir les complexités afin de pouvoir situer ses projets, ses ressources, ses ambitions.

Les formes d’enquête

L’enquête (documentation, observation, analyse, diagnostic, préconisation, etc.) est à la fois une expertise développée au sein de l’université et une capacité professionnelle au service de l’appréhension d’environnements divers dans leur complexité. Il s’agit ainsi d’une compétence stratégique transversale qui est particulièrement travaillée au cours des deux années de la formation, par les intervenant.e.s universitaires comme professionnel.le.s. Au terme de la formation, les étudiant.e.s sont en capacité de faire preuve de hauteur de vue, de faire le lien entre différents secteurs professionnels, et de prendre des décisions informées.

La construction d’une posture professionnelle réflexive

Dans l’ensemble des enseignements, les étudiant.e.s sont invité.e.s à prendre une part active à leur propre formation. Venu.e.s avec un projet professionnel, des connaissances et expériences diverses, ils et elles sont accompagné.e.s dans le développement de leur capacité de travail en collectif et, en parallèle, dans la maturation de leurs préoccupations et décisions professionnelles individuelles. Cela passe par des échanges réguliers avec les encadrant.e.s des différents travaux, les membres du comité pédagogique et d’autres professionnel.le.s, ainsi que par des bilans qui viennent ponctuer la formation.